Interfaces graphiques pour les enfants de huit ans

Bon, finalement, les coup de gueule seront plus fréquents que je ne le pensais. Petite mise à jour laborieuse hier soir d’Ubuntu sur mon portable. Laborieuse car affreusement longue, laborieuse, car désactivant des dépôts, entraînant des messages d’erreurs aux tentatives de mise à jour. C’est bien la première fois que je regrette vraiment d’avoir mis à jour la version.

Mon coup de gueule, cette fois est contre ces interfaces abrutissantes, dignes des jouets de découverte des enfants de 3 ans, couvertes de boutons de toutes les couleurs. Que certains utilisateurs, n’utilisant que les fonctions de base (voir même à peine 10%) de leur système d’exploitation s’en contentent, soit, c’est très bien. Maintenant il existe, un certain nombre d’utilisateurs, dont je fais partie, qui utilisent un peu plus des 10% que l’on trouve dans ces interfaces acidulées. Pour ceux-là, merci d’aller vous rhabiller.

Le choix ne se limite bientôt plus avec Ubuntu, entre l’installation en mode « dictée magique » avec Unity et Gnome 3 ou en mode console. Plus de solution intermédiaire (Gnome 2 n’est plus installé) pour les utilisateurs avancés qui se retrouve à patauger dans un « bordel » au classement parfois contestable des fonctions qui mériteraient d’être plus souvent utilisées par tous et qui étaient accessibles aisément par un simple menu déroulant.

Un dernier mot, pour saluer l’immense progrès ergonomique consistant à avoir remplacé le clic droit sur le objet de l’interface par un alt + clic droit afin de le modifier ou le déplacer.