Optimiser la gestion de la mémoire virtuelle sous Ubuntu

Logo Ubuntu orange

Ayant une configuration modeste sur modeste sur mon PC portable (sans carte graphique) et la désagréable habitude de lancer de nombreuses applications simultanément, je me suis aperçu qu’Ubuntu avait une fâcheuse tendance à se servir un peu trop promptement à mon goût de la mémoire virtuelle. En effet, bien que je sois loin de la saturation de la mémoire physique, je vois très régulièrement des petites quantité de mémoire virtuelle utilisée, je me suis donc posé la question de savoir quelle en était la raison.

En lançant la commande suivante, on connaît le seuil de déclenchement de la mémoire virtuelle.

~$ more /proc/sys/vm/swappiness
60

On voit alors que, par défaut, dans la configuration à partir de 60% de mémoire libre, Ubuntu commence à avoir recours à la mémoire virtuelle. Si la configuration est un peu faible, même avec un Linux, le seuil peut être atteint assez facilement. Dans mon, cas, j’ai donc modifié la configuration pour que ce déclenchement se fasse à 33% grâce à la commande suivante :

~$ sudo sysctl vm.swappiness=33
vm.swappiness = 33

De cette manière le recours à la mémoire virtuelle est un peu moins systématique ce qui optimise son fonctionnement.

Faire le ménage dans les mots-clefs

Une question qui se pose de temps en temps, quelle extension installer pour faire le ménage dans les mots- clefs ? Il arrive en effet que l’on supprime des articles et que certains mots clefs ne soient plus utilisés et qu’il soient plus nécessaires. On se retrouve alors au bout d’un certain temps avec une liste de mot clefs qui ne sert plus à grand-chose. Cette question s’est d’ailleurs posée dans le forum de support  WordPress dernièrement.

Personnellement, je n’aime pas beaucoup multiplier l’installation d’extensions, en particulier lorsque cela n’est pas franchement indispensable, et typiquement, c’est le cas pour ce problème. En effet, une extension n’est pas vraiment nécessaire WordPress étant nativement capable de le faire. Voici la démarche :

Dans le menu, il vous suffit d’aller dans Articles puis Mots-clefs. Dans la page, il s’affiche alors les mots-clefs et le nombre d’articles qui y sont rattachés. En cliquant sur cette colonne, il est très facile de regrouper (en tête de liste ou en fin de liste au choix) les mots-clefs qui ne sont plus rattachés à des articles (0). Il suffit de tous les sélectionner et de choisir dans les actions groupées la commande Supprimer. En plus, pour les fainéants – dont je confesse faire un peu partie – il suffit de cliquer sur la première checkbox, puis sur Shift et enfin la dernière checkbox pour sélectionner toute la liste affichée pour tout sélectionner.

Franchement, avec cette méthode, faire le ménage dans les mots-clefs ce ne devrait pas être pas poser problème et ne pas être très long, même avec 58 pages de mots-clefs.

La morale de l’article serait finalement : « pourquoi installer une extension lorsque WordPress vous permet finalement de le faire ? »

Supprimer l’historique des revisions

Lorsque l’on modifie un article, par défaut, la version précédente de l’article est enregistrée. Cela est effectué à chaque mise à jour de l’article, sans qu’il y ait de purge prévue. Lorsque les articles sont de taille importante et nombreux, la taille de la base augmente rapidement. Cet historique, lorsque l’on travaille seul et que l’on fait principalement de petites et fréquentes corrections, offre donc assez peu d’intérêt.

Il est donc possible de purger les articles dont le post_status est inherit dans la table wp-posts. Ce statut correspond à une révision.

Il est également possible de désactiver cette fonctionnalité en modifiant le fichier wp-config.php pour ajouter la ligne suivante :

define (’WP_POST_REVISIONS’, false);

Si cette fonction vous est quand même utile, et que la désactiver vous semble excessif, vous avez la possibilité de limiter le nombre de révision en y précisant le nombre voulu en modifiant le fichier wp-config.php de la façon suivante :

define (’WP_POST_REVISIONS’, 3);