Défaillance Grub suite à sa mise à jour sur Ubuntu 20.04

Logo Ubuntu orange

Nouveau concept ne manquant pas d’audace, pour corriger une faille de sécurité dans Grub : empêcher ce dernier de démarrage. En ne chargeant plus le système d’exploitation, cela limite drastiquement le risque de contamination du PC… Fallait y penser… Même Microsoft n’avait pas osé…

La question est : comment s’en sortir ? Après quelques recherches et quelques essais infructueux, j’ai finalement trouvé une façon simple de retrouver les accès à mon installation Linux.

  • Je suis d’abord allé chercher l’image ISO de l’application BootRepair en version 64 bits pour l’installer sur une clef USB avec Rufus – avoir conservé une installation Windows n’était finalement pas si stupide.
  • Les tentatives de réparations ont renvoyé des messages positifs sans toutefois corriger le problème, obligeant donc à des mesures plus radicales.
  • En désespoir de cause, j’ai réinitialisé – non sans quelques appréhensions – les paramètres démarrage à leurs valeurs d’usine dans mon BIOS, de manière à repartir sur quelque chose de « propre ».
  • J’ai lancé une nouvelle fois une réparation après avoir démarré avec la clef BootRepair, avec cette fois encore, des messages encourageants de l’application.
  • Comme effectué lors de l’installation d’Ubuntu j’ai déclaré dans le BIOS, le fichier shimx64.efi dans le répertoire ubuntu/uefi/ comme image de confiance, subtilité du BIOS de mon Acer.
  • Enfin, comme rappelé dans le compte-rendu de réparation, j’ai modifié l’ordre de démarrage dans les paramètres du BIOS pour démarrer sur le disque dur et le tour était joué…

En conclusion, je dirais que BootRepair reste un outil particulièrement efficace, même s’il a besoin quelques fois d’un petit coup de pouce.

Installation Windows 10 & Ubuntu Gnome 16.04 LTS

Logo Windows

Suite à un problème technique impromptu, sur mon PC un peu trop ancien, j’ai dû le renouveler en catastrophe en profitant d’une promotion fort opportune. Le problème, c’est que dans ce cas de figure, on a pas trop de choix, c’est Windows 10… À partir de ce moment, il est proposé chez ce constructeur, le remboursement du système d’exploitation, mais il faut retourner le PC au support et attendre une bonne semaine ; plutôt pénible lorsque votre PC est hors service. J’ai donc pris la décision comme la fois précédente, un double boot Windows / Linux, c’était sans savoir à quoi je serai confronté.

Les premiers écueils s’appellent « Bios UEFI » et « Secure Boot ». Les désactiver empêche l’installation Windows par défaut de démarrer, et toutes les versions d’Ubuntu (Ubuntu Gnome) ne gèrent pas cette configuration (seules les dernières versions le peuvent). Cerise sur le gâteau, il n’était pas possible de désactiver ces fonctions sans avoir mis à jour le Bios.

Une fois ces problèmes réglés, l’installation Linux peut enfin se faire, et Grub, permet de tout faire démarrer correctement. Sauvé !

Enfin presque. Au fur et à mesure que j’utilise l’ordinateur, je lève de nouveaux loups. Impossible, par exemple, sous Linux de lire des partitions Windows, ce qui ne posait aucun problème auparavant. En cherchant un peu, je découvre la « bidouille » des ingénieurs Microsoft pour améliorer le démarrage de Windows : ne plus arrêter les disques durs ! Il ne reste plus qu’à trouver dans le fouillis des paramètres celui gérant le démarrage rapide, dans la gestion des boutons de la gestion de l’alimentation. Encore un exemple ? Chaque fois que je démarre sous Windows, je me retrouve systématiquement avec 2 heures de retard. Encore quelques recherche pour découvrir que l’un se base sur l’heure GMT et l’autre sur l’heure UTC. Encore des modifications à faire dans la base de registre Windows.

Windows 10 le meilleur Windows jamais construit ? Euh… Non, mais c’est vraiment celui qui m’a fait perdre le plus temps pour faire un simple double boot. D’une certaine façon, ils ont gagné, la prochaine fois je ne ferai pas de double boot, je prendrai un ordinateur sans système d’exploitation et y installerai Linux et me contenterai de subir Windows… au bureau.

Ubuntu Server : Mise à jour de version

Lorsque l’installation a été faite à partir d’une version à support de long terme (LTS), les mises à jour sont configurées pour se faire uniquement sur ces versions, donc tous les deux ans.

Pour faire une mise à jour d’une version LTS vers une version intermédiaire, il faut en premier lieu modifier la configuration pour autoriser les mises à jour en dehors des version LTS. Cela se fait dans le fichier /etc/update-manager/release-upgrades dont il faut positionner la valeur Prompt de lts à normal.

La mise à jour de version se fait ensuite normalement avec la commande do-version-update.

1 2 3